(Archive 2014) Le Ciné-Club en 10 questions

Fiche d’identité

1) Nom du ciné-club :

Ciné-Club d’Anderlecht asbl

2) Par qui le ciné-club est-il géré ? Une personne, une association, une organisation, … ?

L’asbl est gérée par un Conseil d’Administration, composé de 6 personnes, contrôlé par une Assemblée Générale.

3) Quel(s) type(s) de films sont programmés ? Y a-t-il une ligne éditoriale précise ?

Les films sont choisis par les membres du Conseil d’Administration qui s’évertuent à retenir une programmation éclectique de qualité. Les membres se réunissent tous les ans en mars et, après plusieurs heures de discussion, arrêtent leur choix collégialement. Les films retenus ont été vus (visionné !) par au moins l’un des membres du CA

4) Fréquence des projections. A quelle fréquence les projections sont-elles organisées ?

8 projections / an le mardi soir d’octobre à mai, et une double-séance un samedi offerte aux abonnés

5) Quels sont les formats diffusés ? (dvd, blu-ray, béta, 16mm, 35mm, ...)

Jusqu’en 2012, les films étaient projetés en 35 mm. Depuis, les films sont projetés en DVD ou Blue Ray, toujours en version originale sous-titrée en français (si nécessaire)

6) Y a-t-il d’autres activités en complément ou en prolongement des projections ?

non

7) Lieu. Dans quel(s) lieu(x) se tiennent les séances du ciné-club ?

La projection des films se déroule à la salle Molière de l’Espace Maurice Carême, rue d’Aumale 2 à Anderlecht.


8) Politique tarifaire. Quel prix d’entrée demandez-vous ?

Le Ciné-club souhaite être accessible à toutes et à tous.

Il faut être membre et la cotisation annuelle est de 5 euros [1]. L’abonnement pour 8 films s’élève à 20 euros, cotisation annuelle comprise. Le prix de l’entrée pour les non-abonnés est de 5 euros.


9) Contacts (nom(s), tel, mail, web… ?)

courriel : cineclub.anderlecht@gmail.com
site web : http://cineclubanderlecht.brubel.net

10) Autre info à ajouter ?

Date de création : 1953

Siège social : avenue Romain Rolland 62 à 1070 Bruxelles

(Archive 2014) Historique du Ciné-Club

Historique du Ciné-Club

« Le Ciné-Club d’Anderlecht n’est pas le premier mais bien le dernier, le seul à avoir tenu trente ans sans interruption, contre vents et marées, traversant des années qui l’ont parfois obligé à se transformer par-ci, par-là, mais ne sont jamais parvenues à le chasser de l’horizon cinématographique de Bruxelles… Un bel exemple de ténacité ! ».

C’est ainsi que Thierry Coljon commença son article dans le journal « Le Soir » du 3 mars 1983. Aujourd’hui, ont peu affirmer que le Ciné-Club d’Anderlecht est le plus ancien ciné-club.

Mais comment le Ciné-club a-t-il vu le jour ?

Les débuts

C’est à l’âge de 27 ans que François Florens eut l’idée de créer un ciné-club à Anderlecht. Avec deux amis, il forma une asbl à but culturel et lança en 1953 une première saison avec des films comme « Noblesse oblige » de Robert Hamer, « The set up » de Robert Wise, « Païsa » de Roberto Rossellini, « Les visiteurs du soir » de Marcel Carné et « Los Olvidados » de Luis Bunüel. N’était-ce pas un beau début ?

A cette époque, les projections se déroulaient le dimanche matin à 10 h. au cinéma Kursaal qui se situait rue Wayez. Les cinémas étaient nombreux à l’époque. Il y en avait trois rien qu’entre la place de la Vaillance et le pont du canal.

Le succès fut quasi immédiat et le nombre de passionnés de la toile blanche atteignit très vite 650 abonnés.

Les président-e-s

Les prestations étaient entièrement bénévoles comme elles le sont toujours aujourd’hui.

Au cours de ces années, beaucoup de membres, notamment des enseignants, firent partie du comité qui comporta jusqu’à 15 personnes, toutes enthousiastes, dont de nombreux jeunes… A ce jour, le comité est réduit à 6 personnes.

Après le départ de François Florens, la présidence fut successivement assurée par André Vanlombeek, Albert Masson, Monique Van Lierde et depuis octobre 1981 par Régine Boes qui s’est retirée au mois d’août 2013. A présent, la présidence est assurée de façon collégiale par les membres du comité.

Les évolutions

Mais revenons au Ciné-club. Immanquablement, il évolua au cours des ans. Il dut notamment changer de salle de projection et modifia plusieurs fois sa formule pour des raisons techniques.

Lors du déclin des cinémas de quartier, le Kursaal ayant fermé ses portes, le Ciné-Club dut s’installer au Métro, autre salle de la rue Wayez.

En 1971, quelques jeunes membres eurent l’idée de créer, au sein du Ciné-club, un volet tendance moins classique, un « séminaire », plus au goût du jour, visant des films récents, voire d’avant-garde. Ce « séminaire » projeta ses films en soirée à la salle Molière du Centre Intellectuel, au numéro 2 de la rue d’Aumale (aujourd’hui Espace Maurice Carême). Le « séminaire » débuta par la projection du film contestataire d’Hermann Stuart, « Straberries statement ». Parmi ceux qui suivirent, épinglons « Music Lovers » de Ken Russel ou encore « Aguirré, la colère de Dieu » de Werner Herzog.

En 1979, le Métro ferma à son tour ses portes et le Ciné-club abandonna ses séances du dimanche matin pour projeter ses films uniquement le mardi soir. Cette fusion avec le « séminaire » procura une bonne cure de jouvence à l’association. Le succès fut définitif et, à ce jour, la salle Molière (199 places ) se révèle parfois trop exigüe, comme lors de la projection du « Fabuleux destin d’Amélie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet.

En 1983, le club tenta une expérience qui s’avéra positive. Il s’agissait de projeter en une même soirée deux films ayant un point commun ou méritant une comparaison intéressante. La formule a été abandonnée en 1990, non par manque d’intérêt des cinéphiles mais parce que les tâches devenaient trop lourdes pour le comité déjà restreint. Depuis le club a repris cette formule un samedi par an en ayant commencé par une trilogie de Lucas Belvaux : « Un couple épatant, Cavale et Après la vie ». Hormis cette séance spéciale du samedi, le Ciné-club propose chaque année une saison composée de 8 films, tous les mois, d’octobre à mai, un mardi soir à 20h.

Les séances ont toujours lieu à la salle Molière, rue d’Aumale. Toutefois, pour des raisons techniques, le Ciné-club a dû « s’expatrier » à la Muziekacademie, place de la Vaillance, durant la saison 2013-2014.

Les anniversaires

Chacun des anniversaires importants du Ciné-club d’Anderlecht fut une belle opportunité d’offrir au public un film spécialement sélectionné et de partager avec lui l’amour du 7ème art.

Le 5ème anniversaire fut célébré par les projections de « Roméo et Juliette » de Renato Castellani, son 10ème par « La grève » de Sergueï M. Eisenstein, son 15ème par « Two for the road » de Stanley Donen, son 20ème par « Mash » de Robert Altman, son 25ème par « Hollywood, Hollywood » de Gene Kelly, son 30ème par « Verloren maandag » du Belge Luc Monheim et son 40ème par « Fausto » de Rémy Duchemin

Pour le 100ème anniversaire du cinéma qui correspondait pratiquement au 45ème anniversaire du Ciné-club, une séance spéciale fut programmée, à savoir, « Cheyenne autumn » de John Ford.

Enfin, pour son 50ème anniversaire, une semaine complète de cinéma a été gracieusement offerte aux membres abonnés avec : « No man’s land » de Danis Tanovic, « Himalaya » d’Eric Valli, « Benvenuta » d’André Delvaux, « Les idiots » de Lars von Trier, « Le roi danse » d’Alain Corbiau et, en soirée de gala, « Le pianiste » de Roman Polanski.

Depuis 2013, les films sont projetés en DVD ou Blue Ray, version originale sous-titrée en français.

Saison 2014-2105 : présentation

La saison se déroule à la salle Molière, rue d’Aumale 2 à Anderlecht.

Le Comité du Ciné-Club a choisi son programme qui comprend huit séances du mardi soir à 20h00 et deux films offerts aux abonnés un samedi.

Le prix de l’abonnement, cotisation de 2,50€ comprise, reste inchangé, soit 20€ pour la saison. Le prix par séance est également inchangé, soit 4€ par séance (+ carte de membre : 2,50€).

Nous espérons répondre à votre attente et vous souhaitons, chers membres du Ciné-Club présents et à venir, d’excellentes soirées de cinéma !

Le comité.

A late quartet

séance à 20h | court-métrage à 20h15 | film à 20h20

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

- USA – durée 1h45
- de Yaron Zilberman, avec Christopher Walken , Philip Seymour Hoffman, Catherine Keener, Mark Ivani et Imogene Poots

Synopsis

Lorsque le violoncelliste d’un quatuor à cordes de renommée mondiale apprend qu’il est atteint de la maladie de Parkinson, l’avenir du groupe ne tient plus qu’à un fil. Entre les émotions refoulées, les egos et les passions incontrôlables qui se déchaînent alors, la longue amitié qui unit les quatre virtuoses menace de voler en éclats. À la veille du concert qui célèbrera leur 25e et sans doute ultime anniversaire, seuls leurs liens étroits et le pouvoir de la musique peuvent encore préserver ce qu’ils ont construit.

Un avis

« (…) Inspiré du somptueux Quatuor à cordes numéro 14 en ut dièse mineur, op. 131 de Beethoven, (…) le film de Yaron Zilberman est l’un des plus jolis qu’il nous ait été donné de voir sur le monde de la musique de chambre (…) emmené par un quatuor d’acteurs tous remarquables, auxquels il faut ajouter la partition mémorable de la jeune Imogen Poots. Walken, royal, surprend et touche en jouant la sobriété.
Nicolas Crousse (Le Soir – Le Mad) »

Le film sera diffusé en version originale sous-titrée.

Bande annonce

Prisoners

Séance : 20h | court métrage : 20h15 | film : 20h20

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

- USA – Canada – durée 2h33
- de Denis Villeneuve avec Hugh Jackman, Jake Gyllenhall et Viola Davis

Synopsis

Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent…

Un avis

… Devant une autre caméra, cela n’aurait été qu’un bon film noir de plus (…) Dès les premières images de "Prisoners" …. le Canadien Denis Villeneuve confirme qu’il est un authentique cinéaste, en ce sens qu’il est doté d’une vision, d’un point de vue … Tout en assumant la dimension fictive et dramatique de son scénario, il le teinte d’un réalisme saisissant. … Le réalisateur évite tout manichéisme, dans un sens comme dans l’autre, au profit de la subtilité et de la nuance. Le titre donne la grille de lecture : chaque personnage est prisonnier de la situation, de son rôle, de ses émotions … "Prisoners" … offre aussi une fine exploration psychologique des deux figures d’autorité par excellence : le père et le flic. Et ces piliers de la société n’ont plus confiance en elle, pas plus que l’un en l’autre …
Lorfèvre Alain (La Libre Culture)

Le film sera diffusé en version originale sous-titrée.

Bande annonce

Behind the candelabra

séance à 20h | court-métrage à 20h15 | film à 20h20

Salle Molière
Rue d’Aumale, 2 à 1070 Anderlecht

- USA, durée 1h59
- de Steven Soderbergh avec Michael Douglas, Matt Damon, Dan Ackroyd, Rob Lowe

Titre en français : "Ma vie avec Liberace".
Le film sera diffusé en version originale sous-titrée.

Synopsis

Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l’excès, sur scène et hors scène. Un jour de l’été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d’âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. "Ma Vie avec Liberace" narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.

Un avis

Steven Soderbergh offre un écrin magnifiquement kitch et clinquant à deux grandes stars du cinéma américain : Michael Douglas en vieille folle lubrique et botoximisée, et Matt Damon dans le rôle du jeune amant au corps d’Apollon (…) Sous les dorures, l’extravagance et le baroque de situations, Soderbergh fouille l’intime(…) On y perçoit la grande histoire d’amour tragique, le clash social, la tyrannie et l’humanité.(…) Michael Douglas offre une performance haut de gamme où il se met personnellement en abîme de manière bouleversante. Face à lui, Matt Damon est tout aussi brillant. Soderbergh a une maîtrise absolue de sa mise en scène (…) transcende son biopic avec un talent fou.
Fabienne Bradfer (Le Soir Le Mad)

Bande annonce sur Allocine.fr

Alceste à Bicyclette

séance à 20h | court-métrage à 20h15 | film à 20h20

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

- France – durée 1h45
- Film de Philippe Le Guay avec Fabrice Luchini, Lambert Wilson et Maya Sansa

Synopsis

Au sommet de sa carrière d’acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Trop de colère, trop de lassitude. Désormais, Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l’Île de Ré… Trois ans plus tard, Gauthier Valence, un acteur adulé des foules, abonné aux rôles de héros au grand cœur, débarque sur l’île. Il vient retrouver Serge pour lui proposer de jouer « Le Misanthrope » de Molière. Serge n’est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d’Alceste ? Au bout de cinq jours de répétition, Serge pense qu’il saura s’il a envie de le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer ensemble et l’envie brutale d’en découdre. La bienveillance de Gauthier est souvent mise à l’épreuve par le ressentiment de Serge. Autour d’eux, il y a le microcosme de l’Île de Ré, figée dans la morte saison : un agent immobilier, la patronne de l’hôtel local, une italienne divorcée venue vendre une maison. Et l’on peut se prendre à croire que Serge va réellement remonter sur les planches

Un avis

Deux acteurs croisent le fer de la langue française du XVIIe siècle avec, en toile de fond, l’île de Ré hors saison, pluvieuse et vélocipède. Une comédie réjouissante de Philippe Le Guay. (…) jeu de séduction et de pouvoir, cynisme, hypocrisie et cruauté. (…) Philippe Le Guay, par sa mise en scène inspirée par Luchini (…), saisit la pertinence de ses dialogues et nous les fait entendre autrement. Il communique aussi sa jouissance à confronter deux talents du cinéma français. Il les filme dans leurs tâtonnements, en quête de la note juste.(…). L’essentiel est dans la révélation de deux visions du monde. L’inspiration est heureuse, les décors mélancoliques à souhait et le résultat est jubilatoire.
Fabienne Bradfer (Le Soir Le Mad)

Bande-annonce sur le site Allocine.fr

Double séance du samedi 7 février 2015

Cette double séance est offerte aux abonnés.

- entrée € 6.— pour les membres et non-membres.
- Sandwiches offerts à la pause entre les deux films par le Comité du Ciné-Club

Cette année, le comité vous propose :
- A 17h30, Ernest et Célestine (Belgique – Luxembourg – France - 1h16) de Benjamin Renner, Vincent Patar et Anne-Marie Loop
- A 20h00, Attila Marcel (France – 1h42) de Sylvain Chomet avec Bernadette Lafont et Guillaume Gouix

Ernest et Célestine

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

Première partie de la "Double séance du samedi 7 février 2015 "

- Belgique – Luxembourg – France - 1h16
- de Benjamin Renner, Vincent Patar et Anne-Marie Loop

Synopsis

Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi.

Un avis

« (…) Pépite visuelle à l’aquarelle doublée d’une merveille d’intelligence, d’humour et de poésie, "Ernest et Célestine" est bien plus qu’un dessin animé : c’est aussi l’un des meilleurs films de l’année. (de 3 ans à 103 ans)
Métro »

Bande annonce

Attila Marcel

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

- France – 1h42
- de Sylvain Chomet avec Bernadette Lafont et Guillaume Gouix

Synopsis

Paul a la trentaine, il vit dans un appartement parisien avec ses tantes, deux vieilles aristocrates qui l’ont élevé depuis ses deux ans et rêvent de le voir devenir pianiste virtuose. Sa vie se résume à une routine quotidienne, entre le grand piano du salon et le cours de danse de ses tantes où il travaille en tant qu’accompagnateur. Isolé du monde extérieur, Paul a vieilli sans jamais avoir vécu... Jusqu’au jour où il rencontre Madame Proust, sa voisine du quatrième étage. Cette femme excentrique possède la recette d’une tisane aux herbes capable, grâce à la musique, de faire ressurgir les souvenirs les plus profondément enfouis. Avec elle, Paul va découvrir son histoire et trouver la clé pour vivre enfin sa vie...

Un avis

« (…) Ni Hun ni deux : allons et retournons voir "Attila", en souhaitant qu’après lui l’imaginaire des scénaristes n’en finisse pas de repousser. 
Le Parisien »

Bande Annonce

Syngue Sabour – pierre de patience

Séance : 20h | court métrage : 20h15 | film : 20h20

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

- France – Allemagne – Afghanistan 1h42
- de Atiq Rahimi avec G. Farahani, Hamidreza Javdan

Synopsis

Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte. La femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier à l’autre bout de la ville, dans une maison close tenue par sa tante. De retour auprès de son époux, elle est forcée à l’amour par un jeune combattant. Contre toute attente, elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes... Jusqu’à ses secrets inavouables. L’homme gisant devient alors, malgré lui, sa "syngué sabour", sa pierre de patience - cette pierre magique que l’on pose devant soi pour lui souffler tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances... Jusqu’à ce qu’elle éclate !

Un avis

« Atiq Rahimi porte son prix Goncourt à l’écran. A Kaboul, une femme prie à côté de son mari inconscient. Sous pression, elle craque, libérant sa parole qui charrie des mots, des sentiments, des secrets, des révélations à réveiller un mort. L’auteur et sa formidable interprète Golshifteh Farahani ne proposent pas un discours sur la condition de la femme afghane, mais un film vivant et poignant, héroïque et érotique.

Fernand Denis (La Libre Culture) »

Bande annonce

Une place sur la terre

Séance : 20h | court métrage : 20h15 | film : 20h20

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

- France, 2013
- de Fabienne Godet avec Benoît Poelvoorde et Ariane Labed

Synopsis

Antoine, photographe joyeusement désabusé, a pour seul ami Matéo, le jeune fils de sa voisine souvent absente, auquel il donne une éducation fantaisiste. Un matin, des notes de piano venues de l’immeuble d’en face captent son attention. Antoine ne sait pas encore que celle qui les joue, Elena, étudiante idéaliste et sans concession, va bouleverser sa vie et lui permettre enfin de trouver une place sur la Terre...

Un avis

Voici un film magnifiquement intime autour d’une émouvante histoire d’amour qui n’aura pas lieu. ( …) . Rencontre de deux êtres égarés dans un monde individualiste. Il y a quelque chose de magique, d’envoûtant et d’inattendu dans cette histoire racontée sans cesse sur le fil. Avec Benoît Poelvoorde dans le rôle du photographe désabusé. Le filmant avec délicatesse, Fabienne Godet caresse ses failles et met à jour son extrême humanité.
Fabienne Bradfer (Le Soir Le Mad)

Bande annonce

Blancanieves

Séance : 20h | court métrage : 20h15 | film : 20h20

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

- Espagne, 2012
- de Pablo Berger avec Maribel Verdu, Macarena Garcia

Synopsis

Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de "Blancanieves". C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable…

Un avis

(…) sa belle-mère, obsédée par la célébrité, la prend en charge... en l’empêchant de laisser épanouir sa beauté naturelle. Jusqu’au jour où Carmen croise la route d’une troupe de nains toreros. (…) force est de constater que Blancanieves nous emmène (…) entre Freaks , La Strada et le cinéma de la farce espagnole. Le génie de Berger, c’est de s’emparer du conte des Grimm pour en faire une matière neuve, surprenante, drôle, grinçante, dramatique, habitée par une troupe de comédiens tous sensationnels. Conte tantôt cruel tantôt magique sur l’initiation d’un coeur pur à l’art et à la vie, Blancanieves offre à l’arrivée un très grand moment de cinéma.
 
Nicolas Crousse (Le Soir Le Mad)

Bande annonce

Philomena

Séance : 20h | court métrage : 20h15 | film : 20h20

Salle Molière
Rue d’Aumale 2, 1070 Anderlecht

- GB – USA – France, 2013
- de Stephen Frears avec Judy Dench et Steve Coogan

Synopsis

Irlande, 1952. Philomena Lee, encore adolescente, tombe enceinte. Rejetée par sa famille, elle est envoyée au couvent de Roscrea. En compensation des soins prodigués par les religieuses avant et pendant la naissance, elle travaille à la blanchisserie, et n’est autorisée à voir son fils, Anthony, qu’une heure par jour. À l’âge de trois ans, il lui est arraché pour être adopté par des Américains. Pendant des années, Philomena essaiera de le retrouver.

Quand, cinquante ans plus tard, elle rencontre Martin Sixmith, journaliste désabusé, elle lui raconte son histoire, et ce dernier la persuade de l’accompagner aux Etats-Unis à la recherche d’Anthony.

Un avis

(…) le film de Stephen Frears tient sur papier d’un mélodrame austère. A l’arrivée, divine surprise, c’est une magistrale leçon de vie mais aussi de cinéma (…) On entre dans le film sur un rythme vif et enlevé, en suivant la silhouette de Martin Sixsmith (Steve Coogan), star déchue de la BBC, qui n’a pour se consoler professionnellement de son glorieux passé qu’une histoire familiale destinée à faire pleurer dans les chaumières (…) tout oppose le premier, agnostique, cynique et frivole chasseur de scoops, et la seconde, vieille et candide bigote bercée de lectures à l’eau de rose. Tout sauf un sentiment commun de perte. Philomena a perdu son enfant. Martin son prestige de correspondant permanent. (…) la collision entre leurs problèmes débouchera sur une association aussi détonante que tragi-comique. La mise en scène de Frears se fait virevoltante, autour d’un scénario incroyablement brillant (…) Philomena nous (r)amène (…) vers l’émotion, la profondeur mais aussi une réflexion mêlée de colère touchant au monde clérical. (…) Philomena est une sacrée claque qui parvient à éveiller ce qu’il y a de meilleur en nous, du rire aux larmes, en passant par quelques coups de sang. En somme, un grand film humaniste, pariant sur la très imprévisible bonté des hommes
Nicolas Crousse (Le Soir Le Mad)

Bande annonce

Et ensuite...

Les fiches des autres séances seront ajoutées ici en temps utiles ;-)
Pour en connaître les dates, consultez déjà l’agenda du Ciné-Club

Notes

[1mise à jour saison 2016-2017